Métier

Animateur périscolaire : un métier qui recrute

Written by Ludovic Martin

17% des communes françaises ont d’ores et déjà adopté la réforme des rythmes scolaires et mis en place la semaine de 4,5 jours. Malgré de nombreuses contestations, les 83% restantes devront faire de même dès la rentrée 2014. Si certaines sont déjà prêtes depuis quelques mois, d’autres peinent encore à rassembler assez d’animateurs périscolaires pour la rentrée qui arrive à grands pas.

Le rôle de l’animateur périscolaire

Pour rappel, l’objectif de la réforme des rythmes scolaires est de favoriser un meilleur apprentissage des fondamentaux en matinée, moment où les élèves sont les plus attentifs, et ainsi de pouvoir accorder plus de temps à des activités périscolaires, culturelles ou sportives par exemple.

Pendant les temps périscolaires, le personnel encadrant sera composé de référents mais aussi d’animateurs périscolaires, qui auront un rôle important à jouer tout au long de l’année scolaire.

L’animateur périscolaire interviendra pour animer des ateliers thématiques pendant le nouveau temps périscolaire, correspondant généralement à 1h30 deux fois par semaine, mais parfois aussi pour la cantine et les temps d’études. Son rôle est avant tout de contribuer à l’épanouissement et la prise d’autonomie des enfants. Il doit être capable d’encadrer un grand groupe d’enfants et de capter leur attention tout au long d’ateliers ludo-éducatifs.

Ces ateliers sont également l’occasion pour les animateurs de partager leurs passions avec les enfants, et de leur apporter une ouverture d’esprit en les familiarisant avec des domaines ou des activités qu’ils ne connaissaient pas.

Un recrutement difficile pour certaines communes

Il suffit de se rendre sur les sites d’offres d’emploi pour constater que les opportunités ne manquent pas.
Les communes recherchent encore aujourd’hui aussi bien des animateurs titulaires, que des contractuels et vacataires pour la rentrée 2014. Elles privilégient évidemment les jeunes ayant l’expérience et le goût de l’animation, et idéalement ayant suivis une formation au Bafa, brevet d’aptitude aux fonctions d’animateurs. Les non-titulaires peuvent également tenter leur chance tout en se formant au brevet pendant l’année ou dès cet été. Un bon moyen d’acquérir une expérience supplémentaire auprès des enfants pour compléter cette formation, qui était jusque là plutôt destinée aux jeunes souhaitant travailler dans des centres d’animation pendant les vacances.

Mais le nombre d’offres serait-il supérieur à la demande ? Pas forcément, mais pour certaines villes, et notamment les plus petites villes, le recrutement n’est pas si simple.
C’est par exemple le cas de la ville de Lisieux, en Basse-Normandie, qui recherche 43 animateurs pour la rentrée, et n’en a encore recruté que 15 à ce jour.

Cette difficulté s’explique notamment par le fait qu’il s’agit souvent de missions de trois heures réparties sur la semaine. Si cet aménagement peut être idéal pour certains étudiants, qui peuvent travailler comme animateur périscolaire en parallèle de leurs études, pour d’autres jeunes c’est loin d’être suffisant.

Néanmoins, certaines communes recherchent des vacataires pour travailler plus de douze heures par semaine, pendant la pause méridienne mais aussi pour les temps d’études et de garderie.

Un secteur qui offre donc encore de nombreuses opportunités pour les jeunes à la recherche d’un job ou d’un emploi à temps partiel, en priorité dans le milieu rural.

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Ludovic Martin

2 Comments

  • Article très intéressant. Je sais enfin ce qu’a mis en place la réforme des rythmes scolaires. Théoriquement, c’est une bonne chose pour l’apprentissage en matinée, car certains enfants peuvent se lasser d’apprendre toute la journée. Par contre, cela met dans l’embarras certains établissements scolaires comme celui qui est cité.

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