Afin de juger les aptitudes professionnelles d’un nouveau salarié, une période d’essai est une étape indispensable précédant l’embauche définitive. Bien que la période d’essai ne soit pas pour autant obligatoire, le salarié dispose de certains droits qu’il convient de bien cerner.
Le statut du salarié en période d’essai
Durant la période d’essai, le travailleur dispose d’un statut de salarié au sein d’une entreprise, avec tous les droits afférents. Conformément au règlement intérieur, le travailleur bénéficie ainsi des différents avantages sociaux qu’il s’agisse d’une période d’essai dans le cadre d’un contrat à durée déterminée, d’un contrat à durée indéterminée, à temps partiel ou complet. Autrement dit, durant cette phase initiale le travailleur a droit à la formation professionnelle, à des congés payés ainsi qu’à un congé pour événement familial.
Rupture anticipée à l’initiative de l’employeur
Au cours de la période d’essai, l’employeur peut rompre à sa propre initiative le contrat de travail. Toutefois, le travailleur bénéficie d’une protection contre une rupture abusive de la période d’essai. Autrement dit, l’employeur doit avoir pu apprécier les capacités professionnelles du travailleur avant de rompre le contrat durant la période d’essai. Autrement, le travailleur peut solliciter l’aide d’un avocat d’affaires sur Paris avec JDB avocats pour mener l’action devant le Conseil de prud’hommes si la rupture de la période d’essai n’est pas liée aux compétences du travailleur.
Rupture à l’initiative du salarié
Dans la mesure où c’est le travailleur qui souhaite rompre le contrat de travail en fin ou en cours de période d’essai, aucune formalité particulière n’est requise. Toutefois, le salarié est tenu d’informer au préalable l’employeur, dans un délai minimum de 48 heures. A la fin du contrat de travail, différents documents doivent être remis au salarié, à savoir un certificat de travail, une attestation dédiée à Pôle emploi, ainsi que le reçu pour le solde de tout compte.